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Il y a quatre ans que l'on me parla pour la première fois de la Science Chrétienne.

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1925


Il y a quatre ans que l'on me parla pour la première fois de la Science Chrétienne. Je l'acceptai après avoir été guérie en un seul traitement de points pleurétiques, dont je souffrais jour et nuit depuis une année environ. Je me mis sincèrement à l'étude, mais ce que je pris à ce moment-là pour du zèle n'était en réalité que de l'enthousiasme exagéré. Je n'avais pas saisi le système de guérison, et au bout de six mois, mes conditions de vie ayant changé, je me laissai complètement absorber par mille occupations matérielles que je jugeais indispensables pour assurer mon bien-être. Je délaissai les publications de la Science Chrétienne et je finis même par ne plus assister aux services. Je ne me rendais pas compte qu'une erreur grandissait en moi, et chaque jour j'acceptais les pensées de surmenage, de fatigue, de crainte de ne pouvoir conserver ma situation, etc. C'est ainsi qu'en janvier 1922 j'en arrivai à m'aliter complètement.

Le docteur qui me soignait depuis plusieurs mois fut appelé, et, au sens mortel, il ne trouva pas un seul organe en bon état. Il y avait, semblait-il: maladie des poumons, de l'estomac, du foie, des intestins, et en plus, une faiblesse extrême. Il m'ordonna de garder le lit pendant un mois, puis de partir à la campagne pour une année au moins, ajoutant qu'il me serait impossible par la suite d'habiter une grande ville. D'un autre côté, il déclara à l'une de mes amies que je n'avais guère plus de quinze jours à vivre. Oscillant entre la Vérité et l'erreur, j'essayai de temps en temps, de relire quelques passages de “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” par Mary Baker Eddy, ou de la Bible; mais ma faiblesse paraissait telle que je ne pouvais retenir une phrase entière. Après huit mois de convalescence passés à la campagne et à la mer, cherchant en vain un repos matériel, je me décidai à partir pour Paris, malgré mon mauvais état de santé. Redoutant des reproches, je n'allai pas voir mon docteur. Au bout de huit jours environ je dus garder le lit, une croyance à une grave bronchite me faisait horriblement souffrir.

Après deux jours de souffrance, ayant refusé jusque-là de voir mon docteur, un dernier espoir de vivre me prit et le remords entra en moi. Le premier grain de l'Esprit commença à germer en moi, et me rendant compte de mon ingratitude pour ma guérison antérieure, je me souvins de ces paroles citées à la page 266 de Science et Santé: “La dernière extrémité de l'homme est l'opportunité de Dieu.” A l'instant même je demandai que l'on fasse venir un praticien pour me guérir. On accéda à mon désir, et après un premier traitement je me sentis soulagée; le deuxième jour je me levai un peu, et le quatrième je pus me lever pour assister au service du dimanche matin, faisant tout mon possible pour comprendre les enseignements de la Science Chrétienne. Je demandai encore de l'aide au praticien pendant plusieurs semaines, et je puis dire qu'au bout de peu de temps, alors que j'avais repris mes occupations journalières, les forces m'étaient revenues et la dépression morale qui touchait à la neurasthénie avait complètement déserté mes pensées. J'étais gaie et bien portante, et l'on pouvait à peine croire à pareille métamorphose de mon physique et de mon moral. J'ai eu à supporter à ce moment-là des luttes morales qui m'auraient parues insurmontables sans le secours de la Science Chrétienne. Voilà une année et demie que je suis en parfaite santé, et je n'ai jamais eu à m'absenter de mon travail pour cause de maladie.

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